Armand Rousseau

À Gevrey-Chambertin, le Domaine Armand Rousseau est une légende, un nom qui résonne comme une référence absolue parmi les grands crus de Bourgogne. Fondé en 1902 par Armand Rousseau, le domaine s’est bâti sur une collection de parcelles d’exception, consolidée par son fils Charles, puis par son petit-fils Éric, qui dirige aujourd’hui avec une précision d’horloger. Couvrant 15 hectares, dont 8 en grands crus, le domaine incarne l’élégance intemporelle du pinot noir, attirant les amateurs via des recherches comme « histoire Domaine Armand Rousseau » ou « grands crus Gevrey-Chambertin ».

La philosophie ici est celle d’un respect absolu du terroir. Les vignes, cultivées en lutte raisonnée avec une sensibilité croissante pour la durabilité, bénéficient de sols argilo-calcaires qui confèrent aux vins une profondeur minérale unique. La vinification est classique mais précise : raisins partiellement égrappés (selon le millésime), fermentations avec levures indigènes, et un élevage en barriques (30 à 100 % neuves selon les cuvées) qui amplifie sans masquer. Cette approche, peu interventionniste, laisse chaque parcelle raconter son histoire, un atout pour des mots-clés comme « vinification Armand Rousseau ».

Les cuvées sont des icônes. Le Chambertin Grand Cru, fleuron du domaine, est une symphonie de fruits noirs, de rose fanée et d’épices douces, avec une structure tannique qui promet des décennies d’évolution. Le Clos de la Roche, plus terrien, déploie des notes de sous-bois et de cerise noire, tandis que le Gevrey-Chambertin 1er Cru Clos Saint-Jacques séduit par son équilibre entre puissance et finesse, souvent cité comme un « grand cru officieux ». Même le Gevrey-Chambertin Village, accessible, révèle une pureté pinotée qui surpasse bien des premiers crus d’ailleurs. Ces vins, concentrés mais jamais opulents, attirent les collectionneurs via des recherches comme « cuvées rares Armand Rousseau ».

L’histoire du domaine est ponctuée de moments humains : Charles Rousseau, connu pour sa générosité, accueillait autrefois les visiteurs dans sa cave avec une simplicité désarmante, partageant des millésimes anciens comme s’ils étaient des souvenirs de famille. Aujourd’hui, Éric perpétue cette tradition, tout en modernisant discrètement les pratiques.